Tesla cherche à réduire sa dépendance au Cobalt, métal extrait majoritairement de mines clandestines en RDC. La société américaine limitait auparavant sa consommation de Cobalt avec les chimies NMC-811 et plus récemment NCA, mais ils pourraient prendre un tournant historique pour le marché chinois : utiliser la chimie LiFePO4, sans cobalt ni même aucun élément rare. L’inconvénient majeur est la plus faible densité d’énergie, de l’ordre de 120 Wh/kg au lieu de 250 Wh/kg, ce qui limitera d’autant l’autonomie du véhicule. En revanche, la durée de vie de la batterie pourrait être doublée et la gestion thermique simplifiée.
Autre changement majeur, Tesla pourrait s’allier avec le chinois CATL pour la production de batterie LFP, ces dernières seraient encapsulées dans des boîtiers prismatiques. L’architecture batterie de Tesla serait entièrement à revoir, elle est actuellement basée sur des cellules cylindriques (18650 et 21700 selon les modèles).
Source : Reuters